Au cours du dernier conseil interministériel, la situation de artisans du Gabon a attiré l’attention des membres du gouvernement. La décision de leur dédier une journée a été prise, ce dans le but de faire connaître et de valoriser leur savoir-faire.

Reconnaissant le potentiel dont ces personnes font montre, il serait temps de faire connaître leur travail aux yeux du monde via une journée qui pourrait être nationale.

L’importance de l’artisanat dans le système éducatif gabonais

Les générations actuelles sont en déconnexion totale avec le travail manuel. La fabrication, le bricolage et la création devrait être enseigné autant que les matières traditionnelles. Très importantes, ces disciplines sont bien plus que de simples travaux manuels, c’est travailler sa patience, avoir le sens de la créativité et de la précision, pour aller plus loin.  Cela aide à voir le monde qui nous entoure sous un autre angle.

 En effet, l’artisanat apporte une grande aide pour combattre l’anxiété et aider la personne à se détendre en se laissant porter par le métier qu’elle fait et en s’impliquant pour le faire de la meilleure façon possible.

Un exemple peut nous aider à contextualiser l’importance de ce domaine. Celui de l’Estonie qui en 1991, a pu se libérer du joug de l’URSS, le nouveau président Lennart Meri prend la décision de conduire son pays sur des voies ffuturistes en modernisant l’école, y introduisant des matières comme le code informatique ou la robotique dès la maternelle. Parallèlement, les élèves devaient apprendre la cuisine, la couture, le tricot et la sculpture. En vue de les accompagner, des installations adéquates avaient été installées car le numérique n’était pas le seul modèle à enseigner.

Il faut retenir que chaque école, est autonome et peut mettre en place des politiques éducatives nationales. Les enseignants sont donc libres de d’encourager les élèves et peuvent même partager leurs expériences et leurs passions avec les élèves.

 

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